Il y a toujours des passants qui s'emmerdent.
Des coups de pieds au cul qui se perdent.
Des jours de pluie,des regards de travers,
Des yeux qui fuient,des sourires pervers .
Il y a toujours quelques verres de trop
Des gestes mous, au comptoir des bistrdrs.
Le parfum lourd de l'haleine avinée.
Remugle du profond que l'alcool a ruiné.
Ils sont trop nombreux, a ramper dans le noir.
Cela grouille parfois,chargé de désepoir .
Le temps passe et s'en va, vers d'autres inconnus
Il va neiger bientot, l'hiver est revenu
paul fayard dit AYA Giens novembre 2006